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Alerte : nos courses vont nous coûter encore plus cher dès la fin de l’hiver

Les experts du coût de l'alimentation sont inquiets. Ils parlent de mars rouge ou de tsunami d’inflation alimentaire. Nous savons déjà que nous sommes en pleine période d’inflation qui touche de plein fouet l'alimentation. Pourquoi la situation risque-t-elle de s'aggraver dès le mois de mars ? Explication.

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Pourquoi cette inflation dans le domaine alimentaire ?

Alerte : nos courses vont nous coûter encore plus cher dès la fin de l’hiver

Stock-Adobe

L’inflation actuelle dans le domaine alimentaire a plusieurs causes : l’augmentation des matières premières, l'augmentation du coût des emballages (verre et papier), l'augmentation de l'énergie qui impacte les coûts de production mais aussi la logistique liée aux transports.

Certains supermarchés ont bloqué les prix des produits les plus courants et les consommateurs ont pour la plupart changé leurs habitudes d'achat. De notre côté, nous vous avons beaucoup informé quant à la vigilance à avoir quand on fait ses courses, les produits qu’il ne faut plus acheter quand on veut faire des économies, tout en vous donnant des astuces pour faire des économies en faisant ses courses.

Pourquoi on parle de mars rouge et de tsunami d’inflation alimentaire ?

On doit la première expression à Olivier Dauvers, l’expert de la grande distribution et la seconde à Michel-Edouard Leclerc, le directeur des centres Leclerc.

Le mois de mars est une période particulière pour les grandes enseignes. Juste avant, ont eu lieu les négociations entre l'agroalimentaire et les enseignes. Ces derniers temps, les industriels n’ont pas forcément répercuté les hausses de leurs coûts de production et/ou de leur distribution sur leur prix de vente aux distributeurs. En mars, c’est donc le moment où les nouveaux tarifs négociés entre les industriels et les grandes surfaces vont être appliqués.

Les prix dans les supermarchés risquent de flamber avec en moyenne 10 à 25% d'augmentation de nos paniers. Olivier Dauvers estime, pour sa part, que la hausse des prix pourrait approcher les 40% car c’est la demande d'augmentation que demandent certaines marques aux grandes surfaces..

On ne sait pas pour le moment si les grandes surfaces vont assurer le rôle de bouclier pour que les consommateurs ne soient pas trop touchés. On peut craindre aussi que ces derniers fassent des stocks de produits tels que les pâtes ou la farine comme nous l’avons vu lors du premier confinement en mars 2020. Cela entrainerait des problèmes de pénurie, en plus des hausses de prix.

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