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“J’étais à la limite des larmes” : le chef Frédéric Anton dévoile le repas au restaurant qui l’a marqué à vie !

Être à la tête de son propre restaurant ne veut pas dire que l’on ne peut pas apprécier la cuisine d’un autre chef. Frédéric Anton a partagé l’une des expériences culinaires qui a marqué son palais de manière la plus spectaculaire.

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“J’étais à la limite des larmes” : le chef Frédéric Anton dévoile le repas au restaurant qui l’a marqué à vie !

Roses Nicolas/ABACA

Il y a quelques semaines, le chef Frédéric Anton a décroché l’une des distinctions les plus convoitées en tant que cuisinier : une deuxième étoile attribuée par le Guide Michelin. Cette consécration confirme le statut éminent du cuisinier dans le monde de la gastronomie française. En effet, depuis qu'il est à la tête de l’établissement culinaire emblématique, le Jules Verne, situé au deuxième étage de la Tour Eiffel, le chef Frédéric Anton n'a cessé d'innover et de surprendre les palais les plus exigeants. À cette occasion, le passionné s’est livré à cœur ouvert dans les colonnes du Parisien sur les événements et les saveurs qui ont marqué son cursus exemplaire.

Son plus beau souvenir gustatif

En premier lieu, le chef Frédéric Anton s’est remémoré l’une des expériences culinaires qui a marqué sa vie à tout jamais. “En 2008, j’ai voyagé à Tokyo, c’était la première parution du guide Michelin au Japon. J’ai déjeuné chez Jiro, un restaurant de sushis installé dans une station de métro. Vous êtes face au maître Jiro Ono, avec son fils à ses côtés qui a tout juste le droit de toucher le poisson, vous le voyez travailler, façonner le riz à la juste température et à la bonne texture, découper la chair des poissons, mettre un coup de pinceau… Quand vous mettez le sushi dans votre bouche, vous avez des frissons. Moi, j’étais à la limite des larmes. C’était la plus grande émotion culinaire de ma vie”, a-t-il expliqué, ému. Et cette façon de sublimer les aliments n’est pas sans rappeler la manière dont le cuisinier aime travailler dans sa propre cuisine.

Une cuisine à son image

Tout comme les Asiatiques, le chef Frédéric Anton privilégie la fraîcheur et la simplicité des ingrédients. Celui-ci aime manger les aliments plutôt que cuit “pour avoir le goût naturel”."Hier, j’ai dégusté une Saint-Jacques crue coupée en quatre, juste avec un coup de citron et une pincée de fleur de sel. C’est la meilleure chose du monde. Je peux aussi avaler des kilos de viande crue. En revanche, si je mange une entrecôte ou une bavette cuite, je ne l’aime pas bleue, mais saignante”, a-t-il indiqué auprès de nos confrères. Le chef étoilé apprécie la simplicité et l'authenticité des produits bruts.