Gros changement en perspective pour le Mandarin Oriental ! Thierry Marx, son chef emblématique que l’on a pu apercevoir dans l'émission culinaire Top Chef, a en effet annoncé sa décision de quitter le luxueux établissement. Après plus de 10 ans à la tête des cuisines Sur mesure, le restaurant doublement étoilé du palace parisien, le cuisinier a partagé dans un communiqué les raisons qui le poussent à mettre fin à cette aventure.
Un départ et des remerciements
Envoyée à Gault&Millau, une lettre adressée à Marc Esquerré, le directeur des enquêtes du journal, informe la presse du départ officiel de Thierry Marx après “14 ans de collaboration” avec le groupe. Le chef s’apprête en effet à quitter le restaurant Sur Mesure et ses deux étoiles dont il occupait les cuisines depuis dix ans, ainsi que la brasserie Le Camélia et le room service du palace dont il avait la supervision.
Si ce poste de chef au Mandarin Oriental a permis à Thierry Marx de vivre des expériences hors du commun en France, il lui a également offert des opportunités en Asie. Dans son communiqué, le cuisinier remercie donc “chaleureusement Édouard Ettedgui, Christophe Mares, David Nicholls et Philippe Leboeuf, mes équipes ainsi que mes fidèles clients pour leur soutien continu."
Une nouvelle priorité
Comme on peut le lire dans le communiqué, le chef justifie sa décision par son souhait de "poursuivre de façon pleine et entière le développement de son restaurant Onor."
Ouvert depuis février 2023, ce lieu - situé 258 rue du Faubourg Saint-Honoré à Paris - est un restaurant à la fois gastronomique et engagé. Le chef y développe une cuisine plus responsable et durable qui met l’environnement à l’honneur mais pas seulement. En effet, cette nouvelle adresse prône l'inclusion des personnes en difficultés professionnelles. Une partie des équipes sont d'ailleurs issues des écoles Cuisine mode d’emploi(s) fondée par le chef !
Pour le cuisinier, quitter le Mandrin Oriental pour mener ce projet est donc "la finalité de 25 ans de travail sur une économie différente, à impact social et environnemental, écrit-il. Le bon moment donc pour faire grandir le "label" Onor."