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Anorexie, boulimie, hyperphagie, les jeunes de plus en plus touchés par ces troubles alimentaires depuis le confinement

Des années après le premier confinement, l'impact de ce phénomène est toujours présent notamment chez les jeunes qui ont vu leur quotidien bouleversé. Aujourd’hui, certains en gardent encore des séquelles. Les Troubles du Comportement Alimentaire en font notamment partie. Explications.

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Anorexie, boulimie, hyperphagie, les jeunes de plus en plus touchés par ces troubles alimentaires depuis le confinement

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Une hausse de 30% : ce chiffre représente la hausse des consultations pour troubles alimentaires depuis le confinement. Car si la crise du Covid est aujourd’hui dernière nous, l’épidémie a laissé des traces. Lors du confinement, la santé mentale des jeunes a grandement été impactée. Résultat ? On constate aujourd’hui, des années après et depuis cette période, une hausse des troubles alimentaires. Entre anorexie et boulimie, les TCA ont explosé.

Le ravage du confinement sur les TCA

“Le stress et l’anxiété générale – et probablement la diminution des activités – provoqués par la pandémie ont imposé de devoir gérer des émotions négatives avec moins d’outils à disposition ” explique la Pre Nadia Micali, médecin-cheffe du Service de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent aux Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) au site planète.santé.

Au total, d’après une étude publiée en août 2021 dans la revue spécialisée European Eating Disorder Review, 65% des patients atteints de TCA reconnaissent avoir vu une dégradation de leur maladie durant le confinement.

Les TCA impactent de plus en plus de monde

Un million de personnes souffrent de troubles alimentaires en France. De nombreux cas ont été diagnostiqués après le confinement. Une demande si forte qu’au CHU de Nantes, par exemple, une troisième unité spéciale a été créée après le Covid, nous explique le site France Info.

Le problème ? Face à ce surcroît de patients, il faudrait désormais attendre six mois pour avoir accès à ce nouveau service. Un temps trois fois plus important qu’avant la crise sanitaire.

Mais cet afflux ne se limite pas qu’à l'Hexagone. Le phénomène serait planétaire, explique la Pr Nadia Micali : “Partout dans le monde, une augmentation des troubles alimentaires a été constatée”.

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