Les consommateurs se montrent de plus en plus vigilants face à la teneur des produits que l’on trouve en supermarché. Et pour cause, il est important de regarder la composition des ingrédients, puisque parfois sur l'emballage les informations divergent et ne sont pas forcément représentatives de la réalité.
En 2020, le problème était déjà pointé du doigt par le site 60 millions de consommateurs. Le média avait analysé au total 78 produits. Verdict ? “les mensonges, ou les omissions intelligentes, ne manquent pas”. En effet, concernant les conclusions de ces recherches, le comparateur explique que : “ Des yaourts qui promettent l’exotisme, une boisson qui garantit « la bonne dose de vitamines »… À coup de slogans alléchants, les emballages de nos produits alimentaires cherchent à susciter l’acte d’achat. Parfois trop. Certains yaourts « aux fruits » sont en réalité aromatisés et « ne contiennent qu’une infime quantité de fruits. Des bâtonnets de poisson au « goût frais de homard » n’en recèlent pas la moindre trace et une soupe au bœuf peut ne pas en contenir”. Vous l’aurez compris, il est important d’ouvrir l'œil et de vérifier la composition des produits pour ne pas se faire avoir.
Mais si la composition des aliments se veut être un critère essentiel, il en est de même pour les ustensiles de cuisine. Et oui, même si les consommateurs n’y pensent pas assez, certains objets culinaires pourraient s'avérer être toxiques. D’ailleurs, le site UFC-Que-Choisir s’est penché sur la question. On fait le point sur un ustensile particulièrement dangereux pour la santé.
Un ustensile pratique mais nocif pour la santé ? UFC-Que-Choisir alerte !
Certains sites comme l’UFC-Que-Choisir mènent l’enquête sur des points clés concernant l’alimentation et la santé des consommateurs. Dernièrement, l’association tire la sonnette d’alarme : un ustensile utilisé par de nombreux Français serait dangereux pour la santé. Il s'agit en effet des moules en silicone. En cause ? Les tests réalisés ont montré que sur une trentaine de moules en silicone destinés à la pâtisserie, on retrouvait la présence de substances « préoccupantes » qui ont tendance à « migrer vers les aliments » lors de la cuisson dans la majorité du temps.
Pour arriver à ce résultat final, les moules ont été soumis à plusieurs épreuves de cuissons successives au four. Les spécialistes ont mesuré grâce à ces expériences : “ la nature et l’évolution des quantités de substances émises”. Le résultat est sans appel : sur 29 moules au total, 23 laissent “migrer vers les aliments des substances en quantités élevées, voire dans certains cas des substances particulièrement dangereuses”.
En effet, l’un des principaux problèmes concernant ces substances est le niveau de ces dernières puisque “pour certains moules la limite maximale prévue par la réglementation française pour l’ensemble des substances” est largement dépassée. Pire encore, pour certains ustensiles la cuisson augmenterait la quantité de ces substances. Le moule Tupperware testé par l’UFC-Que-Choisir a ainsi émis “ par exemple 15 fois plus de substances à la 3e cuisson qu’à la première”.
De plus, certaines substances présentes dans ces ustensiles inquiètent fortement comme l’explique Le Parisien : “Certains moules relarguent « des substances particulièrement préoccupantes susceptibles de provoquer des cancers, des mutations génétiques ou des dommages pour les fonctions reproductrices », comme le decamethyl-cyclopentasiloxane, le dodecamethyl-cyclohexasiloxane ou l’octamethylcyclotetrasiloxane. Cette dernière substance est d’ailleurs considérée comme « extrêmement préoccupante » par l’Union Européenne”.
Verdict ? 23 moules sur 29 sont considérés comme “peu sûrs” par l'organisme. De plus, six sont jugés comme “à éviter” en raison de la présence des substances évoquées précédemment.
Face à cette situation, l’association encourage “ les autorités européennes à définir un cadre réglementaire strict sur le matériel de cuisine en silicone, en interdisant notamment toutes les substances dont la nocivité est démontrée ou suspectée » et « demande à la DGCCRF de réaliser des contrôles renforcés".
Faites donc attention, la prochaine fois que vous achèterez un moule en silicone, ouvrez l'œil.
Pour arriver à ce résultat final, les moules ont été soumis à plusieurs épreuves de cuissons successives au four. Les spécialistes ont mesuré grâce à ces expériences : “ la nature et l’évolution des quantités de substances émises”. Le résultat est sans appel : sur 29 moules au total, 23 laissent “migrer vers les aliments des substances en quantités élevées, voire dans certains cas des substances particulièrement dangereuses”.
En effet, l’un des principaux problèmes concernant ces substances est le niveau de ces dernières puisque “pour certains moules la limite maximale prévue par la réglementation française pour l’ensemble des substances” est largement dépassée. Pire encore, pour certains ustensiles la cuisson augmenterait la quantité de ces substances. Le moule Tupperware testé par l’UFC-Que-Choisir a ainsi émis “ par exemple 15 fois plus de substances à la 3e cuisson qu’à la première”.
De plus, certaines substances présentes dans ces ustensiles inquiètent fortement comme l’explique Le Parisien : “Certains moules relarguent « des substances particulièrement préoccupantes susceptibles de provoquer des cancers, des mutations génétiques ou des dommages pour les fonctions reproductrices », comme le decamethyl-cyclopentasiloxane, le dodecamethyl-cyclohexasiloxane ou l’octamethylcyclotetrasiloxane. Cette dernière substance est d’ailleurs considérée comme « extrêmement préoccupante » par l’Union Européenne”.
Verdict ? 23 moules sur 29 sont considérés comme “peu sûrs” par l'organisme. De plus, six sont jugés comme “à éviter” en raison de la présence des substances évoquées précédemment.
Face à cette situation, l’association encourage “ les autorités européennes à définir un cadre réglementaire strict sur le matériel de cuisine en silicone, en interdisant notamment toutes les substances dont la nocivité est démontrée ou suspectée » et « demande à la DGCCRF de réaliser des contrôles renforcés".
Faites donc attention, la prochaine fois que vous achèterez un moule en silicone, ouvrez l'œil.
Mais rassurez-vous, tous les moules en silicone ne sont pas à jeter. L’UFC-Que-Choisir affirme ainsi que tous ces ustensiles ne sont pas à proscrire et que certaines marques ont su tirer leur épingle du jeu : “Notre test démontre en effet que certains fabricants comme Tefal ou Ikea vendent des moules quasiment inertes vis-à-vis des aliments”.