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Melon charentais : pourquoi ce nom porte-t-il a confusion ?

Nous avons tous constaté, sur les étals des marchés, la mention « charentais » apposée sur les melons… Mais saviez-vous que cette dénomination pouvait porter à confusion ? On vous explique pourquoi.

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Gorgé de soleil et plein de saveurs, le melon nous régale tout l’été ! On l’aime à l’apéritif, en entrée, en gaspacho, ou à l’heure du dessert. Délicieusement rafraîchissant, il tombe à point nommé lorsque les températures s’affolent et que l’on a envie de légèreté.

La plupart du temps, au marché ou au supermarché, les melons sont étiquetés avec la mention « charentais ». Tout laisse donc à penser, qu’ils proviennent de Charente. Pourtant, la réalité est tout autre. Car ils peuvent tout à fait avoir été produits bien loin de cette région.

Une variété, et non une origine

Surprise ! La mention « charentais » indique la variété du melon, mais en aucun cas sa provenance. En clair, il est tout à fait possible que le fruit ait été cultivé dans d’autres régions en France, ou même, comme c’est souvent le cas, en Espagne ou au Maroc.

Et c’est tout à fait légal … ce qui entraîne bien évidemment, la plus grande confusion pour les consommateurs qui estiment qu’il y a tromperie sur la marchandise !

Un nouveau nom pour le melon charentais ?

Face à cette situation quelque peu déroutante, l’interprofession souhaiterait faire évoluer la législation. Depuis plusieurs années maintenant, elle milite activement pour que le melon charentais change de nom et propose qu’il soit rebaptisé « melon côtelé ».

Toutefois, cette solution, qui pourrait mettre un terme à la confusion, ne ravit pas tous les suffrages, loin de là. Certains producteurs charentais se sentent pris entre deux feux et sont vent debout, estimant que ce n’est certainement pas à eux de changer le nom de leur produit. Un véritable casse-tête !

Autre souci, pour que le melon charentais prenne une autre dénomination, il faudrait que tous les pays soient d’accord. Car il est commercialisé sous ce nom ailleurs qu’en France. Une procédure internationale a donc été engagée par la filière. Et c’est le « Groupe de travail des normes de qualité des produits agricoles » qui dépend de l'ONU, qui doit se prononcer. On le voit, l’affaire est loin d’être réglée ! Il ne vous reste plus qu’à scruter les étiquettes, et à interroger les commerçants pour connaître la véritable origine du melon que vous vous apprêtez à acheter !

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