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Bizutage présumé dans un restaurant étoilé : le chef quitte ses fonctions après “un incident préoccupant”

À Biarritz, un chef étoilé a quitté son poste à la suite d’un bizutage présumé. Mais alors que s’est-il vraiment passé au palace L’Hôtel du Palais pour qu’Aurélien Largeau quitte ses fonctions ? 

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Bizutage présumé dans un restaurant étoilé : le chef quitte ses fonctions après “un incident préoccupant”

@ Adobe Stock

“Un incident préoccupant” a eu lieu dans les locaux du palace L’Hôtel du Palais, selon une responsable du groupe Hyatt. En effet, un présumé bizutage serait à l’origine du départ du chef étoilé Aurélien Largeau de l’hôtel de luxe. Un article de Sud Ouest publié le jeudi 28 décembre 2023 dénonce des faits qui seraient survenus le 2 décembre dans les cuisines du palace. Suite à la diffusion des images sur les réseaux sociaux, la direction de l’hôtel aurait immédiatement réagi : "Cet incident ne reflète pas les valeurs que nous défendons tous, une investigation a été menée et les décisions adéquates ont été prises".

Que s’est-il passé ?

Le quotidien régional a recueilli des témoignages préoccupants. Un jeune commis aurait été attaché nu sur une chaise devant les membres de la brigade, dont Aurélien Largeau. Selon des images diffusées sur les réseaux sociaux (retirées depuis), la victime serait apparue avec une pomme dans la bouche et une carotte dans les fesses. Dans la foulée, le départ du chef Aurélien Largeau est intervenu le 21 décembre 2023.Contacté par RTL, Aurélien Largeau s’est dit “dévasté”, mais nie les faits rapportés en précisant que ses avocats travaillent à sa défense.

Une enquête ouverte

Si aucune plainte n’a été déposée, une enquête a été ouverte ce jeudi pour agression sexuelle et violences, a expliqué le procureur de la République de Bayonne, Jérôme Bourrier auprès de BFMTV. Quant au palace, le groupe a précisé auprès de l’AFP que la direction était informée de cet incident : “La direction de l’Hôtel du Palais est informée de l’incident préoccupant (…) et d’images ayant circulé”. Il s’agit de faits très graves qui ont été condamnés par de nombreuses personnes dont Jean-Pierre Istre, le président de l’Union des métiers et industries de l’hôtellerie (Umih) au Pays basque ainsi que l’association Bondir.e qui lutte contre les violences menées dans le milieu de la restauration.

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