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“C’est un prétexte” : la phrase que Laurent Mariotte ne veut plus entendre lorsqu'on parle de cuisiner à maison

Vous n’avez jamais le temps de cuisiner ? En voilà un préjugé qui fait bondir Laurent Mariotte. En voici la raison.

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CEDRIC PERRIN / BESTIMAGE

Interrogé par le Parisien à l’occasion de la sortie de son nouveau livre, « À ma table ! », l'animateur phare de TF1 s’est livré sur son rapport à la cuisine. Des confessions emplies de nostalgie et de fierté dans lesquelles il clame haut et fort son amour pour le fait-maison et les bons produits.

Une enfance empreinte de plaisirs simples et de bonne cuisine

Depuis plus de 15 ans, Laurent Mariotte nous fait saliver quotidiennement grâce à ses “Petits Plats en équilibre”. Si tous les téléspectateurs savent qu’il manie la mandoline et la spatule comme personne, sa vie privée, elle, reste très secrète. Originaire de Lorraine, le chroniqueur culinaire grandit dans une ferme de village, dans les Vosges. Il raconte : ”Enfant, j’emmenais les vaches au champ le soir. Mon père, qui était paysan, est décédé quand j’avais 2 ans. J’ai donc été élevé par ma mère, aide-soignante, mes grands-parents et mes six oncles. J’ai grandi dans cette ferme, au rythme des saisons et des trois potagers du village. L’un d’eux était absolument magique, il était clos, on avait une clé pour y entrer et c’était un vrai jardin d’Eden du légume. Il y avait des pommes de terre, des salades, des poiriers, de la rhubarbe, du miel... On vivait presque en autarcie, avec juste le boulanger qui passait tous les jours, le boucher deux fois par semaine, et le poissonnier le vendredi. Il y avait même une banque ambulante !”. Avec une enfance pareille, on comprend maintenant mieux son amour pour les bons produits et le plaisir qu’il prend à les sublimer.

En parlant de bons produits, Laurent Mariotte accorde une importance toute particulière à la manière dont les ingrédients qu’il utilise sont produits. C’est encore plus le cas de la viande. “Je suis contre l’élevage intensif, explique-t-il, mais pas contre la viande, si les animaux ont été bien élevés. Et je crois que c’est important de savoir comment l’animal a été élevé... et aussi comment il a été tué. Il ne faut pas détourner les yeux.” Une recherche de qualité et d’éthique qui y est sans doute pour beaucoup dans le succès de son émission quotidienne.

Concernant les plats qui l’ont marqué, ils sont tous régionaux : il avoue raffoler du “pâté lorrain, un genre de gros friand farci de veau et de porc hachés grossièrement et marinés dans du vin (du gris de Toul)”, “du canard de Barbarie en cocotte, avec des oignons et des navets, des œufs au plat, des meringues, du riz au caramel…” Ce qu’il ne peut pas avaler, en revanche, c’est “l’os à moelle”. Un plat qu’il peut éventuellement dégusté “gratiné”, mais il s’agit là de la seule solution pour lui en faire manger.

“Une activité qui donne confiance en soi”

Pour Laurent Mariotte, la cuisine est plus qu’une passion, c’est un vrai mode de vie. “En arrivant à Paris à 18 ans, avec ma R5 et mon frigo, je me suis inscrit dans une école de radio. Puis j’ai travaillé chez Canal J et TF1. Plus tard, à 35 ans, j’ai tout arrêté pour passer mon CAP de cuisinier à l’école Ferrandi, ça a changé ma vie. Tous les jours j’apprenais quelque chose”, déclare-t-il. N’allez donc pas lui dire que cuisiner est une perte de temps ! “Je ne veux plus entendre les gens qui disent qu’ils n’ont pas le temps ! C’est un prétexte. En quinze minutes, au lieu de tapoter sur son smartphone, on peut faire un super plat, s’exclame-t-il, En plus, c’est une activité qui donne confiance en soi. J’ai pu le vérifier quand je n’avais pas de boulot.” Si vous ne passez par derrière les fourneaux par simple manque d’inspiration, branchez-vous sur TF1, du lundi au vendredi à 11h55 ou après le journal de 13h.

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