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"C'est une machine à broyer" : le chef Juan Arbelaez revient sur son parcours pas si évident dans Top Chef

Dans un podcast, le chef Juan Arbelaez est revenu sur sa participation à Top Chef lors de la saison 3 en 2012. Entre désillusions et remises en question, le jeune homme a gardé un souvenir en demi-teinte de cette aventure. Il est revenu sur cette expérience.

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Depuis maintenant 15 ans l’émission Top Chef met en lumière de nombreux jeunes chefs qui s’affrontent les uns contre les autres pendant plusieurs semaines, tous répartis dans différentes brigades aux côtés de grands chefs. Grâce à ce programme et à la visibilité qu'ils acquièrent, certains cuisiniers ont vu leur carrière prendre un véritable tournant par la suite. Ils sont aujourd’hui devenus des références dans le monde de la gastronomie. C’est notamment le cas de Mory Sacko, chef étoilé qui a été élu parmi les personnalités les plus influentes par le Time.

Mais on compte également parmi les anciens candidats Jean Imbert, Norbert Tarayre ou encore Juan Arbelaez. Si pour la plupart d’entre eux, l'expérience Top Chef a été plutôt positive et bien vécue, cela n’est pas le cas pour tout le monde. Invité dans le podcast La Leçon, justement, Juan Arbelaez est revenu sur son parcours. Il explique ainsi comment son passage à la télévision a été le début d’une vraie remise en question dans sa vie. On vous explique tout.

“C'est une machine à broyer et pour le coup, tu vis des épreuves qui te remettent vraiment la tête sur les épaules”

Aujourd'hui à la tête de 14 restaurants, habitué des émissions de télévision, comme dernièrement Objectif Top Chef, Juan Arbelaez est devenu un chef incontournable en France. C’est justement en participant à Top Chef que le chef colombien de 36 ans, s’est fait connaître du public en 2012 lors de la saison 3. Et pour lui, ses débuts dans le programme ont été compliqués ... Il affirme ainsi avoir mal vécu sa première épreuve qui a été un échec pour lui. Le jeune homme avait également du mal à se familiariser avec les caméras et peinait à expliquer aux journalistes ses faits et gestes lorsqu’il cuisinait durant les épreuves.

Enfin, il a dû faire face également à la dureté de la compétition. "Franchement, Top Chef, alors, tu n'apprends pas grand-chose parce que c'est une machine à broyer et pour le coup, tu vis des épreuves qui te remettent vraiment la tête sur les épaules”. Pour lui, c’est alors une vraie claque : “Ça te redescend sur terre et tu te rends compte à quel point ce genre d'émission, ce genre de challenge, ce genre de concours peut être compliqué. Pour moi, Top Chef ça a été non seulement un échec, mais une grosse remise en question". Un mal pour un bien donc pour le chef qui garde en souvenir une expérience plutôt douce amer avec son lot de hauts et de bas.

“C'est tellement puissant en même temps la machine Top Chef “

Le problème pour lui, c’est que Top Chef n’a pas été la réussite qu’il pouvait imaginer. Mais suite à son apparition, difficile de faire oublier sa participation au programme : "Tu vis un peu un échec perpétuel pendant cette compétition et c'est tellement dur, c'est tellement puissant en même temps la machine Top Chef que cette image remplie d'échec, elle te colle à la peau. Et une fois que Top Chef c'est fini, toute ta vie, tu vois, t'es un peu estampillé Top Chef. C'est ça qui est hyper dur".

En effet, si beaucoup de candidats sont reconnaissants de la visibilité que l’émission leur apporte, certains aimeraient s’éloigner de cette image notamment des années après leur participation comme le laisse entendre le chef Juan Arbelaez.

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