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"C’était une question de sécurité et potentiellement de vie ou de mort" : Stéphanie Le Quellec raconte le jour où elle a dû faire évacuer son restaurant

La vie d’un chef est loin d’être de tout repos. Parfois, il faut savoir garder la tête froide pour agir rapidement et avec discernement. Stéphanie Le Quellec revient sur ce jour où elle a dû faire évacuer en urgence son restaurant.

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"C’était une question de sécurité et potentiellement de vie ou de mort" : Stéphanie Le Quellec raconte le jour où elle a dû faire évacuer son restaurant

Anne Bergeron / ED solar / Mon Carnet de cuisine

“Je pense que quand on est chef de cuisine et en plus chef d’entreprise, on a un rôle un peu de capitaine de bateau. C’est la première fois de ma vie que j’étais confrontée à ça mais cela m’a permis de tout de suite rentrer dans le monde de l'entrepreneuriat et de voir ce qu’allait être ma vie de capitaine” a confié Stéphanie Le Quellec dans une vidéo de Paris Match. Si aujourd’hui, la cheffe est devenue jury dans l’émission Top Chef, c’est grâce à son parcours remarquable. Un parcours fait parfois d'imprévus.

La cheffe est revenue sur ce jour où elle a dû fermer son restaurant en plein service et appeler les pompiers. Mais pourquoi ? On vous explique tout.

“J’ai pris une bouffée de gaz”

C’était il y a cinq ans, quelques jours seulement après l’ouverture de son restaurant “La Scène”. Il est environ 14h, 14h15. L’équipe de cuisine est en plein service. Le restaurant est plein. Les clients mangent tranquillement. C’est en entrant dans la cuisine que la cheffe Stéphanie Le Quellec sent une odeur inhabituelle, une odeur de gaz inquiétante. Pas le temps de réfléchir, même si le restaurant est plein, partie bistrot et partie gastronomique, la cheffe n’a pas d’autre solution que d’appeler les pompiers et de faire évacuer l'établissement : “C’est d’un coup en revenant en cuisine que j’ai pris une bouffée de gaz. On a tout de suite appelé les pompiers. Il nous on dit on arrive mais en attendant il faut évacuer. Il y avait entre 50 et 60 clients qui étaient en train de déguster leur plat. On leur a demandé d'évacuer. On leur a servi un petit verre dehors”.

Il est alors important de garder son sang froid bien que cet incident rappelle de mauvais souvenirs à la cheffe : “Tout de suite ce sont des choses qui font peur. C’est une espèce de traumatisme chez moi le gaz et le feu. Ça génère des souvenirs assez forts parce que j’ai eu un feu quand j’étais plus jeune dans ma maison où j’avais les enfants qui étaient là donc c’était des souvenirs un peu traumatisants”.

“C’était une question de sécurité”

Malgré les clients qui souhaitent rester pour prendre leur dessert, la cheffe leur demande de sortir et leur offre un petit verre à l'extérieur ainsi qu’une séance de dédicace en exclusivité : “Je venais de sortir un livre donc je me suis mise en rigolant à dédicacer plus d’une trentaine de livres à tout le monde. On essaye de faire notre travail de restaurateur et de recréer quelque chose d’un petit peu humain, d’un peu convivial”. Finalement, les clients ne pourront pas réintégrer le restaurant mais seront invités à revenir. “ J’étais très gênée mais en même temps c’était une question de sécurité et potentiellement de vie ou de mort. Il n’y a pas à réfléchir on réagit”.

C’est finalement en fin de journée que le mystère sur cette odeur de gaz a été levé : “C’était un galeriste voisin qui avait fait poncer le sol avec des solvants extrêmement puissants et qui avait jeté ça dans les canalisations de l’immeuble”. Heureusement, il y a eu plus de peur que de mal : “En fin de compte, ça a fait des vapeurs, ça avait remonté des odeurs très fortes qui faisaient penser au gaz, mais c’était trois fois rien.” .

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