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Feta : ne vous laissez pas tromper par les faux fromages grecs vendus en supermarchés

Toutes les fetas ne se valent pas dans le rayon de notre supermarché. 60 millions de Consommateurs nous aide à repérer les pièges pour choisir un vrai fromage grec de qualité. 


 

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Feta : ne vous laissez pas tromper par les faux fromages grecs vendus en supermarchés

Adobe Stock

La feta est un aliment emblématique de l’été, dans la fameuse salade grecque ou rôtie au four avec de belles tomates cerise. Pourtant, entre fromage AOP et copies, il n’est pas toujours facile de s’y retrouver. Pour nous aider à faire le meilleur choix, le magazine 60 millions de consommateurs a passé au crible le rayon de la feta.

Si vous avez la chance de passer vos vacances en Grèce, vous aurez bien du mal à trouver votre feta sous la forme de bloc de 200 g. Là-bas, on la consomme toute l’année, un peu comme les Italiens avec le parmesan, il n’y a pas un repas sans. Elle est souvent de bonne qualité et se trouve facilement dans les épiceries et les superettes.

Que valent les fetas de supermarchés ?

Dans l’Hexagone, la majorité de la feta consommée provient de la grande distribution. Pour trouver de la feta artisanale, il faut se tourner vers les fromageries et les épiceries spécialisées. Mais que valent les fromages qui proviennent de nos supermarchés ? Pour répondre à cette question, 60 millions de consommateurs a analysé 16 références différentes.

Une appellation protégée

Comme pour certains fromages français, la feta est protégée par l’appellation AOP, qui impose un cahier des charges. Pour avoir le droit de s’appeler feta, le fromage doit être à base de lait de brebis et de chèvre de races locales et avoir été fabriqué en Grèce continentale ou sur l’île de Lesbos.

Un fromage élaboré en France n’a donc pas le droit de porter l’appellation “feta” contrairement à la “mozzarella” (seule la mozzarella di bufala Campana est protégée).

Une qualité et une provenance qui a aussi un prix. Les fromages qui possèdent l’AOP sont plus chers que les fausses fetas. La quantité est fréquemment inférieure, 150 g contre 200 g pour les autres. La feta qui arrive en tête de la dégustation pour le goût est celle de la marque U bio (24,60 €/kg). C’était aussi la plus chère du panel. Pour le meilleur rapport qualité/prix, 60 millions conseille la feta Les Croisées, la marque repère de E. Leclerc, à 11,93 €/kg.

Attention au marketing sur les paquets et aux allégations

Il faut malgré tout être vigilant au moment d’acheter sa feta au supermarché. “l’AOP n’empêche pas de nombreux fabricants ou distributeurs d’évoquer la Grèce sur des produits qui ont le même format, la même apparence, généralement à un prix moindre”, explique Audrey Morice, chargée de campagnes chez Foodwatch pour 60 millions. “Ils empruntent les codes marketing visuels du produit original, mais, comme cela n’en est pas au regard du règlement européen qui encadre cette AOP, ils n’ont pas le droit de mentionner les quatre fameuses lettres “feta”. Les produits étant souvent placés côte à côte en rayon, ils peuvent aisément induire les consommateurs en erreur “ complète-t-elle.

Méfiance aussi autour des macarons de prix comme les “Great Taste”, “Superior Taste Award” ou encore “Taste Institute, Brussels” car on ne connaît pas vraiment les critères de ces concours. Il n’est pas impossible que ces produits se trouvaient seuls dans leur catégorie. La mention “affinée au feu de bois” qui donne une impression de plus authentique n’est pas forcément un gage de qualité.

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