C’est un retour aux sources pour Norbert Tarayre. Après s’être illustré dans de nombreuses émissions culinaires comme La Meilleure Boulangerie ou sur les planches, le chef a repris les rênes du restaurant 19.20 de l’Hôtel Princes de Galles. Un nouveau projet auquel ce dernier tient particulièrement en dépit des mauvaises langues. Dans une interview accordée au journal Le Monde ce jeudi 19 octobre 2023, Norbert Tarayre a répondu à tous ceux qui ont le sentiment que son arrivée au sein du palace répondait à un “coup marketing”.
Un rôle à tenir
Malgré sa notoriété, Norbert Tarayre ne se repose pas sur ses lauriers. “Je ne suis pas qu’une image, je m’investis corps et âme dans mes projets”, confie le chef dans les colonnes du journal Le Monde. Celui-ci est un acharné du travail et le prouve chaque jour dans les cuisines du restaurant 19.20 de l’Hôtel Prince de Galles. “J’ai refusé des émissions télé et des pièces de théâtre pour être présent en permanence pour les premiers mois après l’ouverture. La direction était surprise : ils pensaient que j’étais un charlot, que j’allais créer la carte et me barrer ! Si j’ai accepté ce défi, c’est que j’avais besoin de remettre le tablier, de me faire peur”, explique l’ancien candidat de Top Chef. Et le moins que l’on puisse dire c’est que cette collaboration fonctionne. “On refuse des gens !”, révèle Norbert Tarayre.
Un menu 5* à petit prix
L’offre est alléchante. Œuf mayonnaise agrémenté de sésame torréfié, céleri rémoulade accompagné d’œufs de brochet fumés, lieu jaune poché et risotto aux coques, chariot de desserts… Norbert Tarayre a choisi de proposer des recettes simples et gourmandes, à son image. Le tout à prix raisonnable pour le lieu. Pour un menu comprenant une entrée, un plat et un dessert, comptez 49 euros par personne. Son secret ? “Joue[r] sur le local”, explique le chef auprès de nos confrères. “On peut faire moins cher en supprimant les intermédiaires. Mais ça veut dire aussi que notre carte est plus aléatoire”, détaille-t-il. Avant d’ajouter : “là, à cause des tempêtes en mer, on ne peut pas proposer de moules depuis cinq jours, il faut savoir l’expliquer au client”. Un véritable défi qui anime chaque jour l’ancien acolyte de Jean Imbert.