Il est important de surveiller son alimentation pour prendre soin de sa santé. En effet, les deux sont liés. D’ailleurs, on vous parlait récemment de l’impact des boissons sucrées sur la santé ou encore du rôle de la pomme de terre sur l’apparition des cancers. Dernièrement, l’OMS vient d’alerter sur un danger qui menace de nombreuses personnes : les acides gras trans. Pour ceux qui ne savent pas, il s’agit d'un type de gras que l’on retrouve dans certains aliments.
D’un point de vue technique, les gras trans artificiels sont produits avec le mélange de l'hydrogène ajouté à de l’huile végétale liquide. Le but ? La rendre plus solide. Généralement, les industriels utilisent ces éléments en guise de stabilisateurs ou encore comme conservateurs. Ils rendent, en effet ,les aliments plus fermes avec une bonne qualité de conservation. On retrouve ainsi ces acides gras trans dans la margarine, dans de nombreux aliments transformés comme les pizzas, les quiches, les viennoiseries, les aliments frits, barres chocolatées ou plats cuisinés.
Bref, ils sont omniprésents dans notre alimentation et c’est bien là le problème. En effet, la situation est préoccupante puisque ces acides représentent un vrai risque pour la santé. C’est pourquoi, l’OMS a tiré la sonnette d’alarme afin de mettre en lumière ce phénomène. On vous explique tout.
Des acides gras trans qui posent problème !
Dans un rapport publié lundi, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a alerté sur la présence des acides gras trans industriels dans l’alimentation de la population mondiale. Si l’objectif en 2023 est de les éliminer dans les aliments de la grande consommation, le résultat est encore loin. En effet, au total, ce sont plus de cinq milliards de consommateurs qui ne sont pas protégés de ces produits nocifs pour la santé. Or d’après, l’OMS, au vu de la situation, cet objectif est “ est inatteignable à l’heure actuelle”.
Le problème ? “Sur les 60 pays qui ont prévu une forme ou une autre d’élimination des acides gras trans industriels, seuls 43 ont adopté les meilleures pratiques : soit une limite obligatoire pour qu’ils ne représentent pas plus de 2 % des huiles et des graisses dans l’ensemble des produits alimentaires, soit une interdiction des huiles partiellement hydrogénées” explique le site 20 minutes.
Le Dr Tom Frieden, Président-Directeur général de l’organisation Resolve to Save
En effet, les conséquences de ces acides sont terribles. L’OMS estime que ces derniers sont responsables de pas moins de 500 000 décès dues aux maladies cardiaques liées à ces substances.
De plus, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreye
Récemment, on vous parlait d’un autre problème pour la santé : nitrite et diabète : la charcuterie représente-t-elle un risque ?