Impossible de faire l’impasse sur des fictions qui parlent de la gastronomie. Il y a quelque temps, on vous faisait découvrir le long-métrage “Délicieux” qui parlait de la naissance, certes romancée, du premier restaurant de France. Ce soir, c’est un téléfilm qui vous attend sur M6 : “La Belle Étincelle”. Cette fiction avec Mélanie Doutey et Bernard Campan s’inspire d’une histoire vraie et d’un restaurant qui existe bel et bien à Paris. Ce téléfilm évoque la gastronomie sous un aspect peu traité, celui de l’inclusivité.
Quelle est l’histoire de ce téléfilm ?
Dans ce téléfilm, on part à la rencontre de Philippe, chef d’un restaurant étoilé qui voit sa vie basculer quand il perd son travail sur fond de bad buzz. Face à ce coup dur, le cuisinier doute et appréhende de ne pas réussir à rebondir. C’était sans compter sur l’appel de Virginie qui lui propose de prendre la tête du restaurant qu’elle a récemment acheté et qui emploie uniquement des salariés avec un handicap cognitif. La reprise de ce restaurant lui tient à cœur puisque si elle est devenue propriétaire de l'établissement, c’est pour son fils Noé atteint de troubles autistiques. Son objectif ? Qu’il réalise son rêve, devenir cuisinier.
L’histoire vraie qui se cache derrière ce film
Ce projet de fiction est porté par son producteur Fabien Goldstein, lui-même papa d’un enfant autiste qui a trouvé sa voie grâce à ce fameux restaurant parisien. Un établissement bien réel qui se situe dans le 15e arrondissement de la capitale. C’est en 2021 que l'association "Tremplin extraordinaire" a eu l’idée d’ouvrir ce restaurant. L’objectif ? Favoriser l’insertion professionnelle et sociale des personnes handicapées. Une initiative qui n’a pas manqué d'inspirer Hervé Mirman, réalisateur, qui en a fait un téléfilm.
Là-bas, on retrouve 12 salariés, dont huit âgés de 18 à 31 ans et porteurs d’un handicap comme la trisomie 21 ou des troubles du spectre de l’autisme. Ces employés en CDI sont d’ailleurs présents dans le film où ils occupent des postes en salle et en cuisine.
Afin de faciliter leur travail, quelques méthodes ont été mises en place. Par exemple, “les intitulés des entrées, plats et desserts sont précédés d'une pastille de couleur pour aider les serveurs dans leur prise de commande”, explique “Le Point”. Car oui, il n’y a jamais de problèmes, que des solutions.
Côté cuisine, les plats se veulent sincères et authentiques. Au menu, vous pouvez retrouver : tataki de saumon flambé et salade d'algues wakamé ; filet de dorade royale à la cuisson impeccable, mousseline de panais ; panacotta à la vanille, avec son coulis de poire et ses morceaux de nougatine.
Alors prêt à voir le téléfilm et tester ce restaurant “La Belle étincelle “?
La Belle Étincelle. 59, boulevard Pasteur, Paris 15e. Formules : 26 € (déj.) et 32 €. Menu : 30 € (déj.) et 37 €.