Les épreuves de dégustations insolites sont devenues cultes dans de nombreuses émissions de divertissement. Si à Koh-Lanta, ingurgiter des yeux de poisson ou des énormes vers est devenu un passage obligé pour les aventuriers, il en va de même pour les participants de Fort Boyard.
Depuis dix ans, une épreuve culinaire atypique a fait son apparition avec à sa tête Willy Rovelli. Ce moment qui génère généralement des hauts le cœur aux invités est minutieusement préparé à l’avance et chaque plat est même testé avant d’être validé. Guillaume Ramin et Antoine Weber, les producteurs artistiques et exécutifs du programme de France 2 se sont d’ailleurs confiés à Puremedias sur les coulisses de cette épreuve culinaire si particulière.
Une épreuve préparée aux petits oignons
Guillaume Ramain et Antoine Weber, respectivement producteurs artistique et exécutif, du jeu de France 2, ont décrit à Puremedias l'envers du décor de cette épreuve peu ragoûtante.
Le 15 juillet dernier, le troisième épisode de la nouvelle saison, a été diffusé sur France 2. Pour l’occasion, c’est la professeur de chant Adeline Toniutti, qui a dû déguster un plat que l’on qualifiera de clivant : la jeune femme a découvert le natto, un plat composé de haricots fermentés originaire du Japon. Mais ce n’est pas la seule recette phare que Willy Rovelli propose dans son restaurant. Le 1er juillet c’est Paul de Saint Sernin qui avait tenté l’expérience. Il a dû avaler à toute vitesse un bol de vers. Un plat peu appétissant et pourtant qui a été choisi avec soin par les producteurs : "On prépare toujours des repas comestibles qui sont mangés dans tous les pays du monde. Dans le cas de Paul de Saint Sernin, par exemple, il s'agissait de vers commandés sur un site très sérieux de gastronomie thaïlandaise. Ils s'achètent en boîte de conserve accompagnés de leur jus".
Et pour s’assurer du succès de ces préparations, les deux hommes osent même jouer le jeu :"On teste tous les aliments à Paris. On goûte tout pour s'assurer du résultat, vérifier que le goût n'est pas trop immonde non plus".
Les producteurs se mettent certaines limites
Néanmoins, pour le jeu, il y a certains cas où les producteurs sont obligés de renoncer à certaines spécialités : "Lorsque les aliments n'ont aucun goût, qu'ils ne suscitent aucune réaction, ça n'a aucun intérêt. On s'impose également des limites. Par exemple, on trouvait que le balut, un oeuf fécondé philippin, était un peu trop difficile à supporter à l'image pour un public familial. On y a renoncé". Sage décision !