Las que les moustiques prennent votre peau pour un open bar ? Marre de donner votre sang sans passer par l’EFS ? Bienvenue au club.
Lorsque vous dites que vous êtes un vrai aimant à moustiques, chacun y va de son conseil de grand-mère pour les faire fuir et vous éviter de vous retrouver avec des boutons qui démangent. 1 personne sur 5 est un aimant à moustiques et se fait régulièrement piquer. Plusieurs critères attirent les moustiques femelles à la recherche d’acides aminés pour les œufs qu’elles s’apprêtent à pondre. Manger des bananes et des banana bread en font-il partie ?
Pas vu, pas pris
Pour sélectionner leurs cibles, les moustiques se repèrent d’abord par la vue. Ils repèrent une forme jusqu'à 50m à la ronde, sentent une variation de température et s’en approchent. Pour ne pas se faire repérer, on recommande parfois de s’habiller avec des couleurs claires qui absorbent moins de chaleur. Après la vue, un autre sens est sollicité : l’odeur.
On vous a déjà dit que vous aviez une haleine à tomber ?
Le CO2 est aux moustiques ce que les petits caramels de Normandie sont aux gourmands : un péché mignon vers lequel ils sont systématiquement attirés. L'haleine des femmes enceintes dégage 21% de dioxyde de carbone de plus que celle d'une autre personne. Les personnes en situation de surpoids émettent également plus de dioxyde de carbone que la moyenne.
En plus du CO2, la chaleur corporelle et la production d’acide lactique attirent. Vous venez de finir votre séance de crossfit ? Vous êtes susceptible de vous faire piquer.
Les piqûres de moustiques, c'est gênant mais génétique
Si vous avez la main sur votre pratique sportive et votre tenue vestimentaire, il y a un point sur lequel vous n'avez aucune emprise : la génétique. 67% du potentiel d’attraction des moustiques est lié à la génétique, et vous n’y pouvez rien.
3 facteurs attirent davantage les moustiques : la chaleur corporelle, l'émission de dioxine de carbone et vos gènes. Le goût plus ou moins sucré de votre sang, en fonction de votre consommation de bananes, ne rentre pas du tout en compte. Vous aurez beau vous priver de toutes les bananes du monde, vous vous ferez toujours autant piquer si vous cochez l’une - ou plusieurs- de ces cases. Alors si vous voulez réduire votre consommation de bananes, faites-le pour un souci environnemental ou une mesure de prévention liée aux symptômes de ce produit chimique retrouvé sur des bananes de Martinique ; pas pour éloigner les moustiques.