Bonne nouvelle ! Vous le savez sûrement, mais le mois de mars est marqué par le retour d’une émission de cuisine culte : Top Chef. C’est ce mercredi 13 mars que l’émission va débuter pour une 15 ème saison. L’occasion de découvrir les 16 candidats en lice pour le concours. Cette année, beaucoup de participants sortent du lot. Les personnalités et le niveau promettent d’être à la hauteur des attentes du public. Parmi eux, l’un s’est d’ores et déjà démarqué par sa créativité, par sa détermination et sa cuisine : Valentin Raffali.
“J’ai tout de suite senti que c’était l’endroit où je devais être”
Valentin l'affirme, il ne veut pas faire une cuisine lisse : “j’ai un univers qui m’appartient et que je protège”. Cette singularité, le jeune homme la chérit et l’exploite. C’est sûrement ce qui fait de lui un candidat marquant. Mais ce n’est pas tout. On retient également cette soif de vivre qui se ressent et nous séduit. Un sentiment qu’il doit sûrement à son parcours de vie pas toujours évident. A 3 ans, le jeune homme fait face à un cancer de l'œil droit. Une expérience douloureuse qu’il a aujourd’hui transformée en force.
Si le jeune homme débute la cuisine très tôt et se forme aux côté de grands noms de la gastronomie comme le Meilleur Ouvrier de France (MOF), Serge Chenet ou encore Lionel Levy, c’est sans doute son expérience dans le restaurant La Mercerie, à Marseille qui l’a le plus impacté. C’est d’ailleurs ce qu’il confie dans une interview chez Konbini : “Je suis arrivé et j’en suis jamais reparti. J’ai tout de suite senti que c’était l’endroit où je devais être. Les gens en cuisine sont devenus mes amis. La cuisine me correspondait. Tout avait du sens, j’étais au bon endroit”.
Là bas, le jeune cuisinier s’affranchit de la cuisine trop technique. Il découvre son style et apprend à avoir son propre ADN culinaire grâce au chef Harry Cummins : “écoute, c’est super ce que tu fais, mais maintenant, tu vas tout réapprendre’ - lui explique le chef. “J'ai passé mes premières années à cuisiner sans réfléchir. Je reproduisais ce qu’on me demandait, mais sans utiliser mon cerveau ou me demander pourquoi. Avec Harry Cummins, tout a changé.”
“Je me suis toujours dit que si j’ouvrais un restaurant, j’irais à fond”
Quelque temps après cette expérience, Valentin se sent enfin prêt pour sauter le pas : ouvrir son propre restaurant : “un lieu libre d’expression, où je puisse m’exprimer sans m’excuser” précise le jeune homme à nos confrères.
Le Livingston ouvre alors à Marseille et fait parler de lui. Il est d’ailleurs élu en 2022, “Meilleur bar à délice ”. Cette adresse est l’occasion pour Valentin d’ancrer son style personnel à travers ses assiettes et de proposer à ses clients des goûts puissants mais assumés comme il aime le faire : “Je me suis toujours dit que si j’ouvrais un restaurant, j’irais à fond. J’ai de bons retours sur mes assiettes, mais j’ai beaucoup de plats clivants : soit tu aimes, soit c’est touchy. C’est compliqué parfois, ça peut rebuter ou faire flipper, mais c’est ce que je voulais et je l’assume. C’est ce qui m’amuse, mais j’ai conscience de me mettre en danger en proposant de telles associations et goûts à la carte.”
Au menu, le chef propose un menu à 45 euros avec : 3 rounds / 3 entrées / 1 plat / 1 dildonut, le TOUT à partager!
Pour faire vibrer vos papilles, le chef propose ainsi des recettes du genre kefta au poulet, pain plat ou encore une daurade fumée à froid, poireau, chili beurre blanc, labneh et nori.
Mais il faudra patienter avant de tester sa cuisine puisque le temps de l’émission, le chef dépose ses couteaux loin de Marseille. C’est à Paris, qu’on pourra retrouver le jeune homme tous les mercredis dans la nouvelle saison de Top Chef. Et on vous l’assure, d’ores et déjà, la rédaction est convaincue qu’il saura marquer les esprits !