La chasse aux étiquettes alimentaires mensongères ne date malheureusement pas d’hier. En effet, lors de nos courses, on se fie parfois vers les descriptions des produits qui vantent leurs mérites et embellissent parfois quelque peu la réalité.
En 2020, déjà, le site 60 millions de consommateurs a enquêté sur le sujet. Au total, 78 produits ont été passés au crible. Verdict ? Le média est sans appel “ les mensonges, ou les omissions intelligentes, ne manquent pas”. En effet, concernant les conclusions de ces recherches, le comparateur explique que : “ Des yaourts qui promettent l’exotisme, une boisson qui garantit « la bonne dose de vitamines »… À coup de slogans alléchants, les emballages de nos produits alimentaires cherchent à susciter l’acte d’achat. Parfois trop. Certains yaourts « aux fruits » sont en réalité aromatisés et « ne contiennent qu’une infime quantité de fruits. Des bâtonnets de poisson au « goût frais de homard » n’en recèlent pas la moindre trace et une soupe au bœuf peut ne pas en contenir”. Vous l’aurez compris, il est important d’ouvrir l'œil et de vérifier la composition des produits pour ne pas se faire avoir.
Mais si parfois les marques abusent, certains consommateurs peuvent devenir également très excessifs. Une simple erreur sur une étiquette a conduit une Américaine à porter plainte contre une marque de pâtes. Une histoire insensée qu’on voulait vous raconter. Voici donc le procès le plus improbable du monde.
Une erreur qui vaut de l’or : 5 millions d’euros pour une simple faute sur un temps de préparation de pâtes
Généralement, quand on achète un paquet de pâtes ou de riz, il est indiqué sur l’emballage la manière dont il faut cuire le produit ainsi que le temps de cuisson. Parfois, il arrive qu’il y ait une erreur dans ces informations. Rien de grave à première vue et pourtant… Pour certains consommateurs, c’est le drame assuré. Ils sautent alors sur l’occasion pour s’enrichir sur cette simple faute.
C’est notamment le cas d’Amanda Ramirez, une consommatrice de la marque Kraft Heinz. Alors que cette Floridienne avait acheté un paquet de macaronis de la marque Velveeta Shells & Chees
En effet, le processus de préparation serait plus long puisqu’il faut ajouter l’eau dans les pâtes, attendre l'épaississement de la sauce au fromage, bref cela sera bien plus long. Ainsi, “il est donc impossible que le produit soit prêt en seulement 210 secondes comme l'indique l'étiquette”.
Si beaucoup auraient laissé passer cette petite erreur, pour la consommatrice, impossible de ne rien faire. Il faut punir l’entreprise. Pour cela, Amanda Ramirez a décidé d’entamer un véritable combat judiciaire pour publicité mensongère, rien que ça.
Ainsi, comme nous l’apprend le média Slate : “La procédure, qui rallie les consommateurs de nombreux États américains, vise à obtenir plus de 5 millions de dollars de dommages et intérêts. Et ce, dans le but de rétablir la confiance des acheteurs. «Je peux entendre que beaucoup de personnes puissent penser qu'il s'agit d'un bobard et non d'une affaire sérieuse. Mais le dossier est bien plus significatif qu'il n'en a l'air. Nous souhaitons que les entreprises de notre continent soient franches et honnêtes dans la publicité de leurs produits», explique Will Wright, l'un des avocats de la Floridienne”.
L’affaire est prise très au sérieux contrairement à ce que l’on pourrait penser. D’ailleurs, pour faire face à la marque, la jeune femme a décidé d’être accompagnée de Spencer Sheehan “avocate renom
Vous l’aurez donc compris, l’enseigne est dans une mauvaise posture. Surtout que ce procès entache sa réputation. Si la marque était considérée comme un distributeur de confiance, son image pourrait être dégradée.
Comme quoi, une simple erreur sur la durée de préparation des pâtes peut coûter cher, trop cher…