@Bonne Pioche
Ce jeudi 9 novembre, les téléspectateurs pourront découvrir sur M6 le nouveau documentaire porté par Philippe Etchebest “Un chef au bout du monde” et réalisé par Alexandre Soullier, producteur associé Bonne Pioche Télévision. L’occasion de redécouvrir le chef mais aussi d’en apprendre plus sur les coutumes et traditions culinaires des Îles Marquises.
“Ce voyage était intense”
Pendant deux semaines, le MOF s’est immiscé dans le quotidien des habitants afin de connaître leur culture culinaire. Des habitudes qui changent totalement de la cuisine occidentale : “On était hors du temps, hors de la modernité, a confié le chef lors de la présentation du programme à la presse. J’ai eu beaucoup d’émotions. Les images sont très parlantes. Ce voyage était intense, beau et surtout vrai. J’ai aimé cette suspension dans le temps. L'appartenance à la tribu était très forte. Là-bas, on ne se ment pas, on ne triche pas. T’es obligé de te bouger, pêcher, cueillir pour vivre là- bas”.
Pour que l’immersion, le chef n’a pas hésité à donner de sa personne. S’il a râpé de la coco ou encore chassé le mouton, il a également testé les plats de la région comme le fafaru, un plat de poisson cru accompagné d’une sauce de langouste macérée pendant plusieurs mois dans de l’eau de mer. Pour l’adoucir, les habitants ajoutent un peu de noix de coco.
“C’était trop violent comme plat”
Mais avec ou sans lait de coco, pour le chef, cette spécialité culinaire passe mal. Lui qui a eu l’habitude de tester des plats pas très appétissants lors de Cauchemar en Cuisine ou d’autres programmes, le fafaru a peut-être reçu la palme d’or de son pire souvenir culinaire.
En effet, dans le documentaire, d’abord surpris par l’odeur, le chef s’avère tout autant étonné par le goût. Et au vu de la grimace qu’il affiche le message est clair : entre le fafaru et le chef, ça ne passe pas. D’ailleurs lors de la ,conférence de presse de présentation du programme, à la question “qu’avez-vous ramené comme marqueurs culinaires dans vos valises”, le chef a répondu sans hésiter : “Pas le fafaru !”.
Il a expliqué : “C’était trop violent comme plat. J’essayais de modérer mes propos mais ça puait la fosse septique ce truc. Vraiment. J’ai eu l’occasion de faire plusieurs fois Fort Boyard et de déguster des produits fermentés et je les ai mangés. Mais là franchement, j’ai eu du mal”.
Ne loupez donc pas ce documentaire qui sera diffusé ce 9 novembre sur M6 à 22h55.