Grande gagnante du prix de l’innovation de rupture 2018, l’entreprise Poulehouse a mis en place un système très malin pour sauver des milliers de poules de l’abattoir.
Les fondateurs de Poulehouse sont partis du constat suivant : alors qu’une poule pondeuse peut vivre jusqu’à 10 ans, elle est souvent envoyée à l’abattoir à 18 mois, lorsqu’elle commence à pondre moins.
Question de rentabilité…
Choqués par ce triste sort, ils ont imaginé un nouveau mode de production. Lorsqu’elles deviennent moins rentables, les poules sont accueillies dans « La maison des poules », une ferme limousine située sur un terrain de 16 hectares.
Mais qui paie la maison de retraite ?
Pour financer leur retraite, on met à contribution de jeunes poules, au travail chez des éleveurs bio, partenaires de la marque (qui auront elles aussi droit à leur retraite dorée) et dont les œufs sont vendus environ 1 euro pièce sous la marque Poulehouse (chez Biocoop, Naturalia mais aussi Franprix). C’est cher, très cher même, mais cet «œuf qui ne tue pas les poules » intéressera sans doute les défenseurs de la cause animale.