Jean Imbert est déjà à la tête de nombreux établissements notamment des tables du Plaza Athénée, de l'hôtel Cheval Blanc St-Barth, du restaurant Monsieur Dior au 30 avenue Montaigne, et du train Venice Simplon-Express. Bientôt, le cuisinier ajoutera une nouvelle corde à son arc. Place au soleil, au sable fin et à la mer bleu turquoise : c’est vers la Polynésie française que le chef met les voiles pour relever un nouveau défi : diriger plusieurs restaurants à l’autre bout du monde.
Cap sur Tahiti pour Jean Imbert !
Direction la Polynésie française à 50 kilomètres au nord de l'île de Tahiti, sur l’atoll privé de Tetiaroa : c’est là, que Jean Imbert a décidé de poser ses valises pour prendre la tête des trois restaurants ( Le Bob's Bar, Le Beachcomber Café et la table Les Mutinés) du Brando, le complexe hôtelier ultra luxueux imaginé par feu Marlon Brando et concrétisé par Richard Bailey.
Réservé à une clientèle fortunée, cet établissement incroyable a été imaginé par l’acteur Marlon Brando qui était tombé amoureux de cette île paradisiaque lors du tournage du film Les Révoltés du Bounty. Il était devenu propriétaire de l'atoll en échange d’un chèque de 200 000 dollars à l’époque. Son objectif ? Construire un hôtel de rêve 100% écologique. Un projet qui verra finalement le jour grâce à l’homme d'affaires Richard Bailey en 2014.
Quel est le projet ?
Si le lieu est absolument paradisiaque, Jean Imbert compte bien impressionner ses convives avec ses plats en misant sur une cuisine “authentique et locale, travailler avec les producteurs et les pêcheurs pour mettre en valeur les produits que la nature nous offre”, confie-t-il au Figaro.
Pour le chef, prendre la direction des cuisines de ces établissements est une véritable chance : “C'est un immense honneur pour moi de réinventer les cartes de cet établissement mythique. J'ai eu la chance d'être présent à l'ouverture et c'est un des lieux qui m'inspire le plus et qui me fait rêver”. Un bonheur qu'il a d'ailleurs partagé dans un long post Instagram.
Pour la carte, le chef s’est ainsi directement inspiré du grand Marlon Brando puisque “lui-même était un homme qui aimait la bonne cuisine”, souligne auprès du Figaro Richard Bailey, l’homme d’affaires à la tête du complexe. Il avait un respect indéfectible pour la quête d'excellence des Français en matière culinaire et cela, qu'il s'agisse de plats réconfortants ou de haute gastronomie. Nous sommes certains que nos convives sauront apprécier la fusion de la vision de ces deux pionniers”, conclut-il. Le scénario est prometteur.